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Mon avis sur The Amazing Spider-Man 2 de Marc Webb

Lorsque le premier Spider-Man réalisé par Sam Raimi est sorti en 2002, j’ai tout de suite été séduit par le travail qu’avait fait le réalisateur. Je suis devenu un fan inconditionnel de la licence à attendre avec impatience la sortie des prochains films. Lorsque la décision de reprendre à zéro la saga a été annoncée, c’était une déception pour moi, mais après avoir vu The Amazing Spider-Man, je me suis rendu compte que même s’il ne surpassait pas ce qu’avait fait Sam Raimi, ce n’était peut être pas une mauvaise idée malgré ses quelques défauts. Les personnages principaux étaient bien joués, l’histoire était plus étoffée, le costume avait subit quelques modifications pour entrer dans l’ère du temps. C’est avec une certaine curiosité que je suis allé voir ce que nous avait préparé Marc Webb pour cette suite des aventures du tisseur sur grand écran, et malheureusement, il faut bien avouer qu’il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce film…

The Amazing Spider-Man 2 (01)

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Sam Raimi avait réalisé un film avec passion pour le personnage culte de la bande dessinée américaine, Marc Webb nous a simplement balancé un produit calibré pour les moins de 12 ans. On tient le Batman & Robin à gros budget de 2014 !

The Amazing Spider-Man 2 (02)

On pensait que la bande annonce nous avait montré l’intégralité du film ? C’est pire que cela, elle nous en a montré plus ! On nous promettait que trois grands ennemis allaient s’allier contre Spider-Man, il n’y en a bien qu’un seul, les deux autres ne font que de la figuration ! Ca n’aurait pas été un problème si Electro avait été bien développé, mais ce n’est pas le cas, Jamie Foxx interprète sans doute ici son plus mauvais rôle. Max Dillon est un nerd accumulant tous les pires clichés : grosses lunettes, dents écartées, cheveux dégueulasses, sans liens avec le monde extérieur et qui se parle à lui-même. Lorsqu’il devient Electro, ce n’est guère mieux, pas de réelle motivation, des pouvoirs incompréhensibles venus de nulle part, des scènes complètement stupides et un combat final moins impressionnant que la première confrontation avec Spider-Man. En clair le méchant du film est raté.

The Amazing Spider-Man 2 (03)

L’histoire maintenant, alors que le premier film nous promettait de nous raconter l’histoire jamais révélée de Peter Parker et ne nous révélait rien. Celui-ci s’autorise enfin à nous dévoiler quelques éléments de l’intrigue principale, mais encore une fois, à cause du développement d’une multitude d’intrigues simultanément, les révélations tombent à plat et on se fiche complètement au final de ce que l’on vient de découvrir, cela n’a aucun impact sur le spectateur. Tout comme l’amitié entre Harry Osborn et Peter qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui se soldera par la transformation bâclée de Harry en Bouffon Vert. Ce n’était pas assez d’avoir flingué Electro, fallait aussi faire n’importe quoi avec le Bouffon Vert.

The Amazing Spider-Man 2 (04)

Le film est une succession de scènes débilisantes à destination du plus jeune public, les dialogues sont lourdingues, les rares moments d’émotion sont très vite balayés, et même si visuellement le film essaie d’en mettre plein la vue, l’abus d’image de synthèse se voit à chaque plan et donne quelque chose de plutôt dégueulasse, le bullet-time c’était bien dans Matrix y’a 15 ans, là c’est vraiment très mal utilisé. Pareil pour le costume qui avait été redessiné et qui s’appliquait bien à l’univers réaliste auquel on voulait nous faire croire, on nous présente dans ce film une pale copie des films de Sam Raimi.

The Amazing Spider-Man 2 (05)

Au final, je ne dirai pas que ce film est à éviter comme la peste, c’est tout à fait regardable, mais on est vraiment très loin de la trilogie originelle ! Rien n’implique le spectateur, sans aucun doute que les enfants adoreront ce film. Mais pour un fan de super-héros qui a connu ce qui a été fait avant que ce soit pour Spider-Man ou les autres personnages de l’univers Marvel, le résultat est extrêmement décevant. Le commercial a primé sur la passion, et Sony n’a plus que pour seul désir de continuer à surfer sur sa franchise phare en développant un univers étendu à la manière d’Avengers, au risque d’épuiser toute ressource. Mais attention ! Ce qui a été fait intelligemment par Marvel Studios pour Avengers n’est peut être pas à la portée de tous, surtout lorsque l’on voit comment sont traités les villains dans ce The Amazing Spider-Man 2

Note 1.5/5

Mon avis sur Django Unchained de Quentin Tarantino

Tout ce que je peux dire c’est que je n’ai jamais été un grand fan de Tarantino, je n’ai pas vu beaucoup de ses films, Pulp Fiction ne m’a pas marqué et je me suis énormément ennuyé devant Inglourious Basterds où les acteurs ne font que parler parler parler parler… C’était donc avec beaucoup d’appréhension que je me suis décidé à regarder Django Unchained, dernière oeuvre du réalisateur qui à reçu un très bon accueil de la presse et du public. Je voulais savoir si ce film valait la peine de dépenser son argent…

Django Unchained Avis (1)

En 1858, dans le Sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, un ancien dentiste allemand reconverti en chasseur de primes, le Dr King Schultz, libère Django, un esclave, et le forme afin de lui permettre de l’assister dans une mission, puis, pour le remercier, décide de l’aider à libérer sa femme des mains de Calvin Candie, un riche et impitoyable propriétaire terrien du Mississippi.

Django Unchained Avis (1)

Dès l’apparition du logo Columbia, on rentre tout de suite dans le délire du réalisateur, un bon vieux western comme autrefois. Après un générique toujours à l’ancienne, présentant une tripotée d’esclave, voilà qu’arrive Christoph Waltz sur son chariot (son monologue de 10 minutes dans Inglourious Basterds revient hanté mon esprit !), première scène premier dialogue, jusqu’à ce qu’il sorte son flingue, et là, whouou ! Génial !

Django Unchained Avis (3)

A partir de ce moment, l’histoire se met en place et le duo Waltz/Jamie Foxx  en met plein la vue, avec des scènes et dialogues hilarants et des gunfights décomplexés et bien sanglants. Jusqu’à l’apparition de Leonardo DiCaprio, un de mes acteurs favoris qui est ici encore extra dans son rôle de Calvin Candie, un raciste plus que détestable et narcissique. La prestation des acteurs est vraiment géniale, DiCaprio fait vraiment peur par moment. Le problème réside au niveau du rythme du film (qui dure tout de même 2h44) dès lors que les personnages prennent la route de Candyland, le tout est plus posé mais jamais ennuyant, jusqu’à la « fin » du film où tout explose dans tous les sens, extrêmement jouissif et délirant.

Django Unchained Avis (2)

Ce film m’a également permis de prendre conscience de ce que fut l’esclavage en Amérique à cette époque. Malgré de nombreux films traitant du sujet, ce n’est que celui ci qui m’a ouvert les yeux, peut être que les autres prenaient trop position contre l’esclavage et ne permettaient pas de se mettre à la place des personnages. En regardant Django Unchained, je me suis demandé comment était il possible que cela soit arrivé, de simples hommes qui étaient considérés comme de la marchandise, à qui on aurait donné la liberté mais qui auraient été regardé comme des rats et aussitôt ré-enchaînés… Incroyable ! Spike Lee s’était fendu d’un commentaire qui m’avait étonné avant de voir le film déclarant que ses ancêtres étaient noirs et que le film était irrespectueux envers eux et qu’il n’irait pas le voir. Le film bien que très violent et aux dialogues crus n’est jamais une ode à l’esclavage, bien au contraire !

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Malgré une durée un peu longue, j’ai beaucoup apprécié cette oeuvre, la grande force à ses dialogues, à la performance des acteurs et aux scènes de gunfight, Quentin Tarantino remonte dans mon estime et Inglourious Basterds s’efface peu à peu de mes souvenirs. J’ai maintenant envie de me replonger dans Pulp Fiction pour me rafraîchir la mémoire.

Note Django